Gibson les paul 58 reissue
- leadbelly
- 11 sept. 2018
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 12 sept. 2018
Le graal ? La planche ultime. C'est un peu ce que l'on recherche lorsque l'on se tourne vers ce type de modèle. On veut le son, celui que l'on fantasme, on veut l'histoire, celle que l'on a pas vécu, on veut la légende, celle qui nous fait rêver de solos sans fin.
Comme toujours, beaucoup de littérature sur cette belle marque Gibson, les bonnes années, les périodes creuses, la renaissance (pour combien de temps).
Alors cette planche ? Un case marron classique que l'on ouvre sans un certain cérémonial, une guitare bien lourde que l'on attrape par le manche, l'impression d'avoir entre les mains un petit morceau d'éternité.
La lutherie ? Parfaite? Rien que du très très bon, simple et efficace. La recette de grand mère qui fonctionne.

A vide déjà une claque. On pressent les rondeurs du son, l'épaisseur des accords, la chaleurs des gammes. En main, c'est quand même une sacrée bûche, qu'il faut apprivoiser.
Branchée sur le canal clair d'un hot rod deluxe, on obtient en jouant sur les potards une variété de son, jazzy, blues, acoustique, tout se joue dans les réglages et daqns l'attaque des cordes. la guitare réagit à la moindre intonation.
En crunch, on touche à la perfection, un son épais, agressif mais équilibré, une envie de descendre des gammes entre deux accords bien puissants.
En overdrive, on revient au temps bénis des guitares héros chevelus.
C'est une guitare monument, et comme tout monument elle ne se livre pas sans concession. Mais au final, quel bonheur. Le graal vous avez dit ?
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