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Martin D-28

Dernière mise à jour : 13 sept. 2018

Old man, look in my eyes i'm a lot like you... La D-28 c'est une époque, celles des fleurs dans les cheveux, des festivals sous acides et des guitares au coin du feu. Transposée en ce début de siècle, qu'en reste t'il ? Et bien d'abord un son, celui des albums de Neil Young, de certains Dylan et de tant d'autre. Sur l'esthétique, que dire. C'est vu, revu et survu, le modèle étalon par excellence. Peu de fioritures, pas de prises de risques, du classique, rien que du classique.

Niveau son, on prend un médiator, gratte une suite d'accord et on y est. Le son est là, des basses présentes, un bel équilibre, une impression de puissance. Et un invitation, celle du flat picking. En arpège elle fait le boulot, mais clairement l'envie du médiator revient, my my hey hey, heart of gold, on descend tout Harvest.

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De cette guitare, on pourrait parler des jours, ou rester à l'évidence. Une guitare parfaite, qui parle d'elle même, une guitare qui donne envie de jouer, qui vous fait paraître meilleur, un petit morceau de légende à portée de main.

Reste le prix, élevé, très élevé même. Est-ce qu'elle les vaut ? Probablement pas, mais avec ce type d'instrument, on oublie le rationnel, et on passe à la légende.

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